Le phénomène des jumeaux siamois n’est pas rependu, mais la vie ne cesse jamais de nous étonner. En 1987, dans la ville d’Alytus (Lituanie), il n’existait aucun moyen de diagnostiquer et déceler le syndrome.
Daiva et Brunos, ce jeune couple, était très heureux d’accueillir des jumeaux au sein de leur famille. Les sœurs siamoises sont nées.
On a appelé les filles Vilia et Vitali. Un an après, le couple met au monde un garçon nommé Povilas.
En 1989, les parents sont face à un choix douloureux. La décision de séparer les enfants a été prise.
Le neurochirurgien, Alexander Konovalov, a entrepris pour la 1ère fois d’effectuer l’opération des filles. Le monde entier a suivi, de tout près, en retenant son souffle, le déroulement de cette opération non facile, qui aurait pu avoir un résultat déplaisant.
L’opération s’est bien déroulée. Les médecins et les sœurs, elles–mêmes, se battaient pour leur vie. Ils ont gagné la bataille.
Évidemment, quelques traits des jumeaux siamois ont été conservés après l’intervention chirurgicale.
Jusqu‘à aujourd‘hui, ils n’arrivent pas à garder leurs cheveux détachés à cause de la déformation de leur tête.
Mais ce n‘est rien en comparaison de ce qu’elles ont maintenant.
À l’âge de vingt–huit ans, Vilia et Vitali ont rencontré le Dr Konovalov dans le cadre d’une émission télévisée.
Elles continuent à vivre à Vilnius. Les deux sœurs sont des diplômées en histoire et elles travaillent sur leurs ouvrages.
Elles ne se sont pas mariées. Leur père a élevé les filles seul et il faisait tout son possible pour qu’elles mènent une vie honnête.