Le nombre d’espèces menacées a augmenté.
Le 3 septembre, le Congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a débuté à Marseille. Le plus grand événement sur la biodiversité a lieu tous les quatre ans, mais 2020 a été une exception en raison de la pandémie.
Le Congrès rassemble des universitaires, des représentants de la société civile et des peuples autochtones, des hommes politiques et des chefs d’entreprise. L’UICN a l’intention d’adopter 109 résolutions et recommandations.
Dès les premières réunions, la liste a été mise à jour, comprenant 138 374 espèces animales. Aujourd’hui, 38 543 d’entre eux sont les plus exposés (cette catégorie comprend « en danger critique (CR) », « en danger (EN) » et « vulnérable (VU) ». Parmi eux – le dragon de Komodo (Varanus komodoensis): VU -> EN
En plus des activités humaines, le changement climatique constitue une menace importante pour cette endémie en Indonésie et, sur la base des tendances actuelles, l’augmentation de la température et du niveau de la mer réduira l’habitat du varan de Komodo d’au moins 30 % au cours des 45 prochaines années.
Au total, en 2021, il y avait 8 404 espèces dans le Livre rouge des espèces en danger critique d’extinction (CR). En 1996/1998, ils étaient 1 820. Cependant, soulignent les représentants de l’UICN : ces chiffres ne doivent pas être directement interprétés comme des tendances de l’état de la biodiversité. D’abord et avant tout, ils reflètent les efforts et les responsabilités croissants de la communauté internationale pour protéger la nature.
Un exemple serait le statut de plusieurs espèces commerciales de thon : il a été révisé pour le mieux. En particulier, le thon commun (Thunnus tynnus) a immédiatement « enjambé » plusieurs lignes, et d’être en danger, il est devenu l’espèce la moins préoccupante.
(Thunnus maccoyii) n’est plus au bord de l’extinction, bien que sa position – une espèce en voie de disparition – soit toujours alarmante. Le thon rouge (Thunnus alalunga) et l’albacore (Thunnus albacares) d’espèces proches d’une position vulnérable sont devenus des espèces prospères.
Enfin, le thon rouge du Pacifique (Thunnus orientalis) est devenu presque vulnérable, mais mieux qu’il ne l’était il y a 4 ans lorsqu’il était considéré comme vulnérable. Ces succès ont été rendus possibles par l’introduction de quotas de pêche durables par de nombreux pays et la lutte contre la pêche illégale.